Beaucoup de Français sont séduits par l’immobilier locatif. Voici quelques étapes à suivre pour réussir son investissement locatif.

L’achat d’un logement pour le louer est l’un des investissements préférés des Français, notamment pour se constituer un patrimoine (pour 31% des sondés) ou en vue de la retraite (pour 28% des sondés) (1). Du choix du type de bien aux travaux en passant par le contrat de bail, les assurances et les réductions d’impôts possibles, voici tout ce qu’il faut savoir sur l’investissement locatif.

Définir ses objectifs

La première chose à faire avant de se lancer est de définir ses objectifs : souhaitez-vous réaliser une plus-value, transmettre ce bien, le transformer en résidence secondaire dans quelques années, dégager un revenu pour votre retraite ? Répondre à ces questions vous guidera dans le choix du type de logement.

Se renseigner

Investir dans l’immobilier comporte des risques, comme tout autre investissement. Les offres sont pléthoriques sur le secteur et, pour cette raison, il est important de se renseigner sur les différentes formules qui s’offrent à vous. En général, investir dans l’ancien est plus souple et plus économique, mais le neuf bénéficie de la loi Pinel, qui est avantageuse fiscalement mais qui oblige une location pendant une durée minimale de 6 ans. En fonction de vos objectifs, vous pouvez opter pour l’un ou l’autre : sachant que la loi Pinel est limitée à certaines zones géographiques, il peut être intéressant d’investir dans l’ancien si vous êtes situé loin de ces zones. Une fois que vous avez choisi le type d’investissement qui vous convient, vous pouvez vous pencher sur l’état du marché immobilier dans la zone que vous visez : est-il porteur ? Quelle population vit dans ce quartier ?

Penser à la fiscalité

La fiscalité est aussi un facteur à prendre en compte dans votre investissement. En effet, de nombreux dispositifs permettent de défiscaliser votre bien, comme la loi Pinel dans le neuf, évoquée plus haut, la loi Borloo dans l’ancien ou le neuf, la loi Malraux dans l’ancien, le dispositif Censi-Bouvard dans la location de meublés ou encore la loi sur les monuments historiques. Les impôts que vous paierez sont aussi à prendre en compte : leur montant dépendra notamment du type de location – en meublé ou non – et du montant de vos revenus fonciers annuels. Il existe deux régimes d’imposition : le micro-foncier et le régime réel, ce dernier étant obligatoirement appliqué pour des revenus fonciers de plus de 15 000 euros par an.

Apprendre à gérer ses biens

Une fois l’investissement réalisé, il faut ensuite gérer le bien immobilier. Vous pouvez faire appel à une agence immobilière ou vous en occuper vous-même. Dans ce cas, à votre charge de déterminer le loyer et de rédiger un contrat de bail, sachant que l’État a mis en place un contrat de location type depuis le 1er août 2015. Il peut également être intéressant de se prémunir contre les impayés en souscrivant une assurance adaptée.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/reussir-mon-projet-immobilier/article/2015/11/23/immobilier-locatif-tout-ce-qu-il-faut-savoir-pour-investir-sereinement_4815487_4664018.html#kkFlMQjc6H8WLJzZ.99