Ah, la rentabilité ! C’est l’argument massue mis en avant par les promoteurs ou ­conseillers en gestion de patrimoine pour appâter le chaland et l’inciter à réaliser un investissement immobilier ­locatif. Quitte, parfois, à l’enjo­liver. Avant toute chose, n’oubliez pas que plus le taux de rentabilité affiché est élevé, plus le risque est important.

Pour Karl Toussaint du Wast, cofondateur de Netinvestissement, un site de conseil en gestion de patrimoine, « acheter en périphérie d’une ville de taille moyenne peut, en théorie, procurer d’excellents taux, le prix du mètre carré étant peu élevé. Mais le marché locatif permettra-t-il d’obtenir des revenus réguliers ? ». Pas si sûr. Or, la performance de votre investissement dépend en premier lieu de son emplacement et de la réalité de la demande locative.

Pour ne pas déchanter, mieux vaut savoir de quoi on vous parle. La rentabilité brute est la plus facile à appréhender. Elle consiste à diviser le loyer annuel escompté par le prix d’achat du bien. Exemple : pour un appartement acquis 100 000 euros dont le loyer s’établit à 500 euros par mois, la rentabilité s’établira à 6 % brut.

Vacance du logement

Mais ce calcul est trompeur. Tout d’abord parce qu’il ne tient pas compte des périodes de…
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/argent/article/2015/11/02/ces-charges-qui-plombent-la-rentabilite-de-l-investissement-locatif_4801625_1657007.html#TdhBjPEfvmREoQsb.99