157 SCPI sont actuellement disponibles sur le marché en France. La collecte totale brute atteint 3 milliards d’euros (+4,8 %) pendant que la collecte nette reste stable à 2,5 milliards d’euros. La capitalisation totale des SCPI est évaluée à 30 milliards d’euros (+9,1 %), alors que l’on assiste à une augmentation de la prime de risque immobilière du fait de la rechute des taux obligataires.

Si le secteur de l’habitation demeure à juste titre incontournable, l’immobilier d’entreprise (bureaux, murs de commerces, locaux d’activité, hôtels) constitue son complément naturel : il s’agit en effet d’un placement qui offre un revenu potentiel élevé (non garanti), mais qui doit s’envisager sur le long terme (dix ans au minimum) pour que l’investisseur puisse pleinement bénéficier de ses atouts. Cette durée de placement tient en particulier aux caractéristiques de l’immobilier d’entreprise et à ses cycles conjoncturels, corrélés à la croissance économique. Les revenus potentiels, soumis à la décision de l’Assemblée Générale des Associés, comme la valeur des parts évoluent ainsi à la hausse ou à la baisse en fonction de la conjoncture du marché immobilier.

Parmi les SCPI investies dans l’immobilier d’entreprise, ce sont les SCPI investies principalement dans les bureaux qui ont été privilégiées par les épargnants : elles ont ainsi représenté 68 % de la collecte nette, suivies par les SCPI investies dans le commerce qui ont représenté 15,8 % des ventes. Les revenus locatifs des bureaux sont quant à eux toujours sous pression (-4 % en moyenne sur 2013).

La collecte nette des SCPI investies dans le résidentiel a atteint 182 millions d’euros en 2013, dont 96 % dans les SCPI fiscales :
1. Malraux : 69 M€
2. Déficit foncier : 59 M€
3. Duflot : 45 M€

Enfin, le rendement financier des SCPI s’est maintenu à plus de 5 %.
Source : Barclays Insight – Défiscalisation immobilière : Le « match » immobilier en direct versus SCPI